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jeudi 1 octobre 2020

Lettre à mes petites voix

À toi...cette petite voix qui me chuchote que je n’ai pas le droit de vaincre mes peurs, à celle qui me crie parfois à tue-tête que je ne mérite pas d’être là où j’aspire être, celle qui me sermonne en plein milieu de la nuit que mes rêves sont trop grands, celle qui se permet de me dire que je suis née pour un petit pain…


À cette voix qui me hurle son venin en me rabaissant comme une moins que rien, à celle qui réussi à me faire de l’ombre en me regardant de haut, à celle qui me méprise à grands coups de ''Penses-y même pas!'' et de ''Tu n’y arriveras jamais !''


À toi, qui semble tout connaître de moi alors que tu n’en sais rien, à cette voix rauque et cruelle qui me crache dessus comme la pire des pourritures, à celle qui répète encore et encore, que mes efforts sont vains et sans valeur…


J’ai des petites nouvelles pour toi, des petites nouvelles pour vous toutes…


Ma tête et mon coeur n’ont plus de place pour vous. J’ai beaucoup mieux à faire qu’écouter vos mesquineries et vos idées noires. 


J’ai d’autres voix à entendre, beaucoup plus mélodieuses, harmonieuses et radieuses.


Je leur laisserai toute la place.  Place aux voix qui sauront me guider, me réconforter, me faire cheminer, m’encourager et avancer. 


Bienvenue aux voix de coeur, bienveillantes, qui sauront m’apporter douceur, confiance, amour et liberté. 


C’est l’écho de ces voix que je désire entendre, encore et encore, chanter à mes oreilles, bercer mes nuits et apaiser mes peurs. C’est le murmure de ces voix qui saura m’accompagner dans les moments les plus sombres, m’apportant lumière et confiance.   


Il leur arrivera peut-être parfois de crier, afin de s’assurer que j’entende bien leurs messages, que je ne passe pas à côté de leurs précieux conseils. Ces voix seront les miennes, mes voix du coeur. Celles que je puiserai au plus profond de mon être et qui me permettront d’être qui je suis, le personnage principal de mon histoire, la femme libre et créative que je suis, celle qui a ce besoin de vivre intensément, selon ses valeurs, ses convictions, ses besoins.


Alors voilà… place à la plus belle des symphonies; la mienne.


mardi 25 juillet 2017

Briller





Je dois vous avouer une chose...je n'ai jamais aimé être le centre d'attention. Dans les bars, ce n'était pas moi qui dansait sur les colonnes de son, chantait à tue-tête ou me pavanait au beau milieu du plancher de danse. J'étais plutôt discrète, préférais jaser et observer qu'être sous les projecteurs. Pourtant, j'avais une vie sociale plutôt remplie et j'adorais être entourée d'amis et faire de nouvelles rencontres. 

Il m'est arrivée de me dire: ''Décoince-toi, fille !  Vas-y sur la colonne de son, chante-la ta toune préférée, toi qui aime chanter !'', mais...trop souvent, la gêne l'emportait et j'en souffrais en silence.  Manque de confiance, peur du jugement...

Avec les années, je me suis améliorée. Je me donnais des défis et je les relevais avec brio, fière. C'est de cette façon que je fonctionne...en m'obligeant de me mettre dans des situations qui me sortent de ma zone de confort. Comme cette fois, lors de mon arrêt de travail en 2011.À l'aube de ma quarantaine, j'ai fait du jogging dans le quartier, vêtue d'un costume d'écossais soufflé, coiffée d'une perruque orange et d'un béret.  Ma fille m'a accompagnée et trouvait ça très drôle ! Pas mal plus que mon ado qui décida plutôt de rester à la maison! Aussi folle que j'ai dû avoir l'air, en ce début octobre (même pas proche de l'Halloween), ça m'a aussi fait un bien fou.  J'ai décidé ce jour-là que ce que les autres pensaient m'importait peu. J'avais envie de m'éclater un peu, et si je faisais sourire, tant mieux ! Sinon, tant pis.

Aujourd'hui, j'ai choisi de briller.  Briller, c'est croire en soi, se mettre en avant-plan et vivre ses rêves à fond la caisse.  Briller, c'est arrêter de se soucier de ce que les autres peuvent bien penser, ce qui ne permet qu'assombrir notre lumière et nous empêcher d'avancer. Car dans la noirceur, il est plus difficile de mettre un pied devant l'autre, n'est-ce pas? On a beau avoir les yeux grands ouverts, on n'ose pas avancer de peur de se blesser ou de tomber sur le grand méchant loup de notre enfance (qui aujourd'hui,on s'entend, peut se présenter sous bien d'autres formes!)

Briller, en se le répétant  tous les jours, en l'écrivant sur un tableau, dans un agenda, une note auto-collante... Il y a tellement de façons de briller!  À chacun de trouver la sienne, de trouver son étincelle et en faire un feu d'artifices.  Un premier pas, un sourire, un geste, un coup de téléphone, une invitation, une action qu'on a tendance à remettre...

Mes bijoux sont pour moi une source insatiable de créativité et sont devenus pour moi ma véritable étincelle. Mais c'est beaucoup plus que ça.  Les rencontres, qu'ils me permettent de faire, le bonheur qu'ils procurent aux autres, chaque commentaire en lien avec mes bijoux, c'est en plein coeur que je les reçois. Et j'aime bien penser qu'à travers mes bijoux, quelqu'un se permet de briller, se mettre en avant-plan, en y trouvant une signification spéciale, en tombant en amour avec une de mes créations, en se faisant plaisir et en étant fière de le porter. Que ce soit pour aller danser sur une colonne de son, se présenter à une entrevue pour un nouvel emploi, une soirée romantique ou entre amis,  mon étincelle devient la vôtre et je suis tellement fière de faire partie de ces moments où vous avez choisi de briller à votre tour. Merci !

De quelle façon allez-vous briller aujourd'hui ?

Hélène






 Capteur de rêve, cristal Swarovski



dimanche 5 février 2017

Lettre à la peur



 
Photo et montage: Fashionista en cavale


Petite, j'avais une phobie des petites bibittes...des araignées, pour être plus précise. En vieillissant, cette phobie a pris une autre forme. Elle s'est transformée en un sentiment intense. Celui qui paralyse, littéralement. Il me mettait parfois dans un tel état que tout autour semblait prendre la couleur de ces araignées, qui, petite, me terrorisaient. Pourtant, il n'y avait pas toujours d'araignées dans le paysage...mais cette peur, plus grande que nature.

La peur...combien de fois m'a-t-elle envahie et voulu prendre le contrôle de ma vie ? Trop de fois. Et malheureusement, elle y est arrivée plus souvent qu'à son tour. Toutes ces fois où j'ai hésité, reculé, changé de chemin, évité les situations qui me sortaient de ma zone de confort... Ces moments où une petite voix hurlait à l'intérieur de moi, en vain. Je choisissais de ne pas l'écouter, par peur. Peur de déplaire, d'avoir l'air ridicule, d'être blessée, peur d'être jugée, de ne pas être aimée en retour. 

Bien sûr, la peur n'arrive jamais seule...elle s'accompagne de ses meilleurs amis, question de prendre davantage de puissance, nous  figeant encore plus. Et j'ai nommé le manque de confiance, le peu d'estime de soi, la souffrance, le regret, l'insomnie, et j'en passe.


En tant que créatrice, artiste dans l'âme, entrepreneure, j'ai appris et j'apprends toujours à côtoyer la peur. Il en est de même pour tous et chacun, à certains moments de sa vie.


Comprenez-moi bien. Il y a de la place, pour la peur, dans notre vie. En autant qu'elle ne prenne pas le contrôle totale de celle-ci. C'est à ce moment, qu'elle devient un problème.  Elizabeth Gilbert (auteure de Mange, prie, aime), dans son livre Comme par magie-vivre sa créativité sans la craindre, décrit son rapport avec la peur d'une bien belle façon, et qui vient rejoindre la Fashionista en cavale, en moi:

''La virée en bagnole:  Très chère peur, Créativité et moi nous apprêtons à partir faire une virée en bagnole ensemble. Je crois savoir que tu seras de la partie, car tu nous accompagnes toujours. Je sais que tu es convaincue que tu as un rôle important à jouer dans ma vie et que tu prends cette mission très au sérieux. Apparemment, elle consiste à me plonger dans une panique absolue dès que je m'apprête à faire quelque chose d'intéressant... Donc, ne te gène pas, continue de faire ton boulot, si tu estimes que c'est nécessaire. Mais durant cette virée, je vais également faire mon propre travail, qui consiste à me donner beaucoup de mal et rester concentrée. Et Créativité fera elle aussi le sien, qui consiste à me stimuler et à m'inspirer. Étant donné qu'il y a toute la place nécessaire dans ce véhicule pour nous trois, mets-toi à ton aise, mais n'oublie jamais ceci: Créativité et moi serons les seules à prendre les décisions en route...tes suggestions ne seront jamais suivies. Tu as le droit d'avoir un siège, tu as le droit de t'exprimer, mais tu n'as pas le droit de vote. Tu n'as pas le droit de toucher aux cartes routières; ni de proposer un autre itinéraire... Mais par-dessus-tout, ma vieille et familière amie, il t'est formellement interdit de prendre le volant.''  - Gilbert, Élizabeth. Comme par magie-Vibre sa créativité sans la craindre, Calmann-Lévy, 2015

Alors, peur, je ne te laisserai plus prendre le volant. Car le sentiment de t'avoir fait face et t'avoir fait un pied-de-nez est tellement plus gratifiant que t'avoir laissé prendre le contrôle tout en restant dans ma zone de confort. Te côtoyer jour après jour me permet de devenir une meilleure personne, en me permettant de me donner des défis et surmonter les obstacles sur mon passage. En me donnant le droit de faire des erreurs de parcours et changer mon itinéraire à l'occasion, puisque c'est moi qui est maître de ma vie, de mes destinations et de mon bonheur !

C'est sur ce thème, que j'ai créé ces modèles de boucles d'oreilles, inspirés de capteurs de rêves, protection. Un petit rappel afin de ne pas laisser la peur être en contrôle. Ces modèles sont présentement écoulés mais il y en aura d'autres très bientôt ! 


Napayshni-Boucles d'oreilles Capteurs de rêvesWakanda:  Boucles d'oreilles Capteurs de rêves
Hinto-Boucles d'oreilles main protectrice
Atohi-boucles d'oreilles capteurs de rêves, nature


 





lundi 30 janvier 2017

Vivre...et laisser vivre

Cette nuit, comme plusieurs, j'ai eu peine à m'endormir...

Ma tête était ailleurs. J'avais un point dans l'estomac, un couteau dans le coeur.

Je me suis levée, je suis allée dans la chambre des enfants leur souffler un ''Je t'aime''. 

Combien d'enfants n'entendront plus ces mots, venant du coeur de leur papa ? 

Combien de temps ont-il attendu, que papa rentre à la maison...en vain.

Quel gâchis...quelle violence...quelle démence.

Aujourd'hui, j'ai peur...pour l'avenir de mes enfants, de mes petits-enfants à venir.  J'ai mal au coeur de cette société intolérante et haineuse. 

Et je me demande, bien sûr, où cela va nous mener. 

Unissons-nous, aimons-nous, respectons-nous dans la différence. C'est ce qui fait notre richesse. Vivre et laisser vivre, un point c'est tout.