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jeudi 1 octobre 2020

Lettre à mes petites voix

À toi...cette petite voix qui me chuchote que je n’ai pas le droit de vaincre mes peurs, à celle qui me crie parfois à tue-tête que je ne mérite pas d’être là où j’aspire être, celle qui me sermonne en plein milieu de la nuit que mes rêves sont trop grands, celle qui se permet de me dire que je suis née pour un petit pain…


À cette voix qui me hurle son venin en me rabaissant comme une moins que rien, à celle qui réussi à me faire de l’ombre en me regardant de haut, à celle qui me méprise à grands coups de ''Penses-y même pas!'' et de ''Tu n’y arriveras jamais !''


À toi, qui semble tout connaître de moi alors que tu n’en sais rien, à cette voix rauque et cruelle qui me crache dessus comme la pire des pourritures, à celle qui répète encore et encore, que mes efforts sont vains et sans valeur…


J’ai des petites nouvelles pour toi, des petites nouvelles pour vous toutes…


Ma tête et mon coeur n’ont plus de place pour vous. J’ai beaucoup mieux à faire qu’écouter vos mesquineries et vos idées noires. 


J’ai d’autres voix à entendre, beaucoup plus mélodieuses, harmonieuses et radieuses.


Je leur laisserai toute la place.  Place aux voix qui sauront me guider, me réconforter, me faire cheminer, m’encourager et avancer. 


Bienvenue aux voix de coeur, bienveillantes, qui sauront m’apporter douceur, confiance, amour et liberté. 


C’est l’écho de ces voix que je désire entendre, encore et encore, chanter à mes oreilles, bercer mes nuits et apaiser mes peurs. C’est le murmure de ces voix qui saura m’accompagner dans les moments les plus sombres, m’apportant lumière et confiance.   


Il leur arrivera peut-être parfois de crier, afin de s’assurer que j’entende bien leurs messages, que je ne passe pas à côté de leurs précieux conseils. Ces voix seront les miennes, mes voix du coeur. Celles que je puiserai au plus profond de mon être et qui me permettront d’être qui je suis, le personnage principal de mon histoire, la femme libre et créative que je suis, celle qui a ce besoin de vivre intensément, selon ses valeurs, ses convictions, ses besoins.


Alors voilà… place à la plus belle des symphonies; la mienne.


mardi 16 juillet 2019

Quand tes ados te tournent le dos





J'avais pourtant hâte, à ce moment...

Je me disais qu'après toutes ces années, avec ce besoin de plus en plus criant de liberté, j'allais en savourer chaque seconde.

Les voilà jeune adulte et adolescente...18 et 14 ans.

Bien sûr, ils suivent de moins en moins, se couchent de plus en plus tard et se lèvent à l'heure que maman a déjà accompli pas mal, dans son avant-midi !

Je suis libre... Plus besoin de gardienne, de payer pour des camps de jour, me ''battre'' avec eux pour aller à l'épicerie ou magasiner.

Libre !

Pourtant...aujourd'hui, je suis à fleur de peau. J'ai pleuré dans l'auto alors que j'allais rejoindre mon mari au resto pour déjeuner. Je suis seule sur la plage à regarder mon chéri faire ce qu'il aime le plus: du kitesurf. La température est parfaite, le soleil est au rendez-vous.

J'ai tout apporté: cahiers, dessins, coloriages, tablette...j'allais manquer de rien selon mon inspiration du moment.

Mais...je me sens un peu vide. Coupable, même, d'être partie sans eux alors qu'ils dormaient. D'être partie sans eux hier aussi alors qu'ils n'avaient pas envie de venir faire de la planche SUP à 9h du matin.


Cette liberté, tant attendue, je n'arrive pas à la savourer pleinement...pas encore.

Peut-être parce que je réalise à quel point ils ont de moins en moins besoin de moi. À quel point ils ont moins envie d'être avec moi aussi, on va se le dire ! Et c'est o.k.  C'est juste...normal. Pour ma part, à l'âge de 13 ans, j'ai arrêté de m'accrocher après la sacoche de ma mère dans les centres d'achat pour marcher quelques mètres derrière, du jour au lendemain !  Je me demande si tu t'es un peu sentie comme moi à ce moment-là, maman ? Quoique plus légère de ne plus m'avoir eu accrochée de la sorte après toi ?!

C'est jusque là...la maman poule doit apprendre à lâcher prise. Je me suis toujours sentie indispensable, en tant que maman. Toujours présente, peut-être même trop.  Je les ai portés à bout de bras à maintes reprises. Je suis maman poule, mais maman louve à ses heures, aussi. Pour avoir voulu les protéger, je les ai protégés...peut-être un peu trop, aussi.

J'aimais ce sentiment d'être indispensable et en contrôle, en quelques sortes. J'en ai payé le prix en 2011, alors que j'ai craqué de tout vouloir contrôler et porter sur mes épaules.  J'en ai pris conscience...mais bon sang que ça ne se change pas du jour au lendemain, ces choses-là !

L'adolescence, elle, s'est pointée sans avertir (peut-être plutôt que je n'ai pas voulu la voir venir !) Alors m'y voilà...nous y voilà...à apprendre à surfer sur cette vague qu'est l'adolescence et qui côtoie celle de la ménopause !  Ça va prendre plus qu'une voile et une planche de surf, mais on va y arriver.

Je vais apprendre à ré-apprivoiser cette solitude, un peu comme suite à une rupture amoureuse...à la différence qu'ils sont toujours là et que je resterai toujours leur maman ! 

Je vais en profiter pour prendre soin de moi.  Après tout, c'est mon mantra:  partir en cavale, ce n'est pas s'évader, mais se retrouver.  Cette indépendance, ils en ont besoin.  À chacun nos cavales, pour mieux nous retrouver par la suite ! 

Si tu as envie de partager tes expériences et tes trucs en tant que parent d'ados, n'hésite pas à le faire dans les commentaires. Il me fera plaisir de te lire et en discuter avec toi.  À très bientôt ! 

Hélène aka Fashionista en cavale  xx








lundi 30 janvier 2017

Vivre...et laisser vivre

Cette nuit, comme plusieurs, j'ai eu peine à m'endormir...

Ma tête était ailleurs. J'avais un point dans l'estomac, un couteau dans le coeur.

Je me suis levée, je suis allée dans la chambre des enfants leur souffler un ''Je t'aime''. 

Combien d'enfants n'entendront plus ces mots, venant du coeur de leur papa ? 

Combien de temps ont-il attendu, que papa rentre à la maison...en vain.

Quel gâchis...quelle violence...quelle démence.

Aujourd'hui, j'ai peur...pour l'avenir de mes enfants, de mes petits-enfants à venir.  J'ai mal au coeur de cette société intolérante et haineuse. 

Et je me demande, bien sûr, où cela va nous mener. 

Unissons-nous, aimons-nous, respectons-nous dans la différence. C'est ce qui fait notre richesse. Vivre et laisser vivre, un point c'est tout.