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mardi 16 juillet 2019

Quand tes ados te tournent le dos





J'avais pourtant hâte, à ce moment...

Je me disais qu'après toutes ces années, avec ce besoin de plus en plus criant de liberté, j'allais en savourer chaque seconde.

Les voilà jeune adulte et adolescente...18 et 14 ans.

Bien sûr, ils suivent de moins en moins, se couchent de plus en plus tard et se lèvent à l'heure que maman a déjà accompli pas mal, dans son avant-midi !

Je suis libre... Plus besoin de gardienne, de payer pour des camps de jour, me ''battre'' avec eux pour aller à l'épicerie ou magasiner.

Libre !

Pourtant...aujourd'hui, je suis à fleur de peau. J'ai pleuré dans l'auto alors que j'allais rejoindre mon mari au resto pour déjeuner. Je suis seule sur la plage à regarder mon chéri faire ce qu'il aime le plus: du kitesurf. La température est parfaite, le soleil est au rendez-vous.

J'ai tout apporté: cahiers, dessins, coloriages, tablette...j'allais manquer de rien selon mon inspiration du moment.

Mais...je me sens un peu vide. Coupable, même, d'être partie sans eux alors qu'ils dormaient. D'être partie sans eux hier aussi alors qu'ils n'avaient pas envie de venir faire de la planche SUP à 9h du matin.


Cette liberté, tant attendue, je n'arrive pas à la savourer pleinement...pas encore.

Peut-être parce que je réalise à quel point ils ont de moins en moins besoin de moi. À quel point ils ont moins envie d'être avec moi aussi, on va se le dire ! Et c'est o.k.  C'est juste...normal. Pour ma part, à l'âge de 13 ans, j'ai arrêté de m'accrocher après la sacoche de ma mère dans les centres d'achat pour marcher quelques mètres derrière, du jour au lendemain !  Je me demande si tu t'es un peu sentie comme moi à ce moment-là, maman ? Quoique plus légère de ne plus m'avoir eu accrochée de la sorte après toi ?!

C'est jusque là...la maman poule doit apprendre à lâcher prise. Je me suis toujours sentie indispensable, en tant que maman. Toujours présente, peut-être même trop.  Je les ai portés à bout de bras à maintes reprises. Je suis maman poule, mais maman louve à ses heures, aussi. Pour avoir voulu les protéger, je les ai protégés...peut-être un peu trop, aussi.

J'aimais ce sentiment d'être indispensable et en contrôle, en quelques sortes. J'en ai payé le prix en 2011, alors que j'ai craqué de tout vouloir contrôler et porter sur mes épaules.  J'en ai pris conscience...mais bon sang que ça ne se change pas du jour au lendemain, ces choses-là !

L'adolescence, elle, s'est pointée sans avertir (peut-être plutôt que je n'ai pas voulu la voir venir !) Alors m'y voilà...nous y voilà...à apprendre à surfer sur cette vague qu'est l'adolescence et qui côtoie celle de la ménopause !  Ça va prendre plus qu'une voile et une planche de surf, mais on va y arriver.

Je vais apprendre à ré-apprivoiser cette solitude, un peu comme suite à une rupture amoureuse...à la différence qu'ils sont toujours là et que je resterai toujours leur maman ! 

Je vais en profiter pour prendre soin de moi.  Après tout, c'est mon mantra:  partir en cavale, ce n'est pas s'évader, mais se retrouver.  Cette indépendance, ils en ont besoin.  À chacun nos cavales, pour mieux nous retrouver par la suite ! 

Si tu as envie de partager tes expériences et tes trucs en tant que parent d'ados, n'hésite pas à le faire dans les commentaires. Il me fera plaisir de te lire et en discuter avec toi.  À très bientôt ! 

Hélène aka Fashionista en cavale  xx








dimanche 5 février 2017

Lettre à la peur



 
Photo et montage: Fashionista en cavale


Petite, j'avais une phobie des petites bibittes...des araignées, pour être plus précise. En vieillissant, cette phobie a pris une autre forme. Elle s'est transformée en un sentiment intense. Celui qui paralyse, littéralement. Il me mettait parfois dans un tel état que tout autour semblait prendre la couleur de ces araignées, qui, petite, me terrorisaient. Pourtant, il n'y avait pas toujours d'araignées dans le paysage...mais cette peur, plus grande que nature.

La peur...combien de fois m'a-t-elle envahie et voulu prendre le contrôle de ma vie ? Trop de fois. Et malheureusement, elle y est arrivée plus souvent qu'à son tour. Toutes ces fois où j'ai hésité, reculé, changé de chemin, évité les situations qui me sortaient de ma zone de confort... Ces moments où une petite voix hurlait à l'intérieur de moi, en vain. Je choisissais de ne pas l'écouter, par peur. Peur de déplaire, d'avoir l'air ridicule, d'être blessée, peur d'être jugée, de ne pas être aimée en retour. 

Bien sûr, la peur n'arrive jamais seule...elle s'accompagne de ses meilleurs amis, question de prendre davantage de puissance, nous  figeant encore plus. Et j'ai nommé le manque de confiance, le peu d'estime de soi, la souffrance, le regret, l'insomnie, et j'en passe.


En tant que créatrice, artiste dans l'âme, entrepreneure, j'ai appris et j'apprends toujours à côtoyer la peur. Il en est de même pour tous et chacun, à certains moments de sa vie.


Comprenez-moi bien. Il y a de la place, pour la peur, dans notre vie. En autant qu'elle ne prenne pas le contrôle totale de celle-ci. C'est à ce moment, qu'elle devient un problème.  Elizabeth Gilbert (auteure de Mange, prie, aime), dans son livre Comme par magie-vivre sa créativité sans la craindre, décrit son rapport avec la peur d'une bien belle façon, et qui vient rejoindre la Fashionista en cavale, en moi:

''La virée en bagnole:  Très chère peur, Créativité et moi nous apprêtons à partir faire une virée en bagnole ensemble. Je crois savoir que tu seras de la partie, car tu nous accompagnes toujours. Je sais que tu es convaincue que tu as un rôle important à jouer dans ma vie et que tu prends cette mission très au sérieux. Apparemment, elle consiste à me plonger dans une panique absolue dès que je m'apprête à faire quelque chose d'intéressant... Donc, ne te gène pas, continue de faire ton boulot, si tu estimes que c'est nécessaire. Mais durant cette virée, je vais également faire mon propre travail, qui consiste à me donner beaucoup de mal et rester concentrée. Et Créativité fera elle aussi le sien, qui consiste à me stimuler et à m'inspirer. Étant donné qu'il y a toute la place nécessaire dans ce véhicule pour nous trois, mets-toi à ton aise, mais n'oublie jamais ceci: Créativité et moi serons les seules à prendre les décisions en route...tes suggestions ne seront jamais suivies. Tu as le droit d'avoir un siège, tu as le droit de t'exprimer, mais tu n'as pas le droit de vote. Tu n'as pas le droit de toucher aux cartes routières; ni de proposer un autre itinéraire... Mais par-dessus-tout, ma vieille et familière amie, il t'est formellement interdit de prendre le volant.''  - Gilbert, Élizabeth. Comme par magie-Vibre sa créativité sans la craindre, Calmann-Lévy, 2015

Alors, peur, je ne te laisserai plus prendre le volant. Car le sentiment de t'avoir fait face et t'avoir fait un pied-de-nez est tellement plus gratifiant que t'avoir laissé prendre le contrôle tout en restant dans ma zone de confort. Te côtoyer jour après jour me permet de devenir une meilleure personne, en me permettant de me donner des défis et surmonter les obstacles sur mon passage. En me donnant le droit de faire des erreurs de parcours et changer mon itinéraire à l'occasion, puisque c'est moi qui est maître de ma vie, de mes destinations et de mon bonheur !

C'est sur ce thème, que j'ai créé ces modèles de boucles d'oreilles, inspirés de capteurs de rêves, protection. Un petit rappel afin de ne pas laisser la peur être en contrôle. Ces modèles sont présentement écoulés mais il y en aura d'autres très bientôt ! 


Napayshni-Boucles d'oreilles Capteurs de rêvesWakanda:  Boucles d'oreilles Capteurs de rêves
Hinto-Boucles d'oreilles main protectrice
Atohi-boucles d'oreilles capteurs de rêves, nature