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jeudi 1 octobre 2020

Lettre à mes petites voix

À toi...cette petite voix qui me chuchote que je n’ai pas le droit de vaincre mes peurs, à celle qui me crie parfois à tue-tête que je ne mérite pas d’être là où j’aspire être, celle qui me sermonne en plein milieu de la nuit que mes rêves sont trop grands, celle qui se permet de me dire que je suis née pour un petit pain…


À cette voix qui me hurle son venin en me rabaissant comme une moins que rien, à celle qui réussi à me faire de l’ombre en me regardant de haut, à celle qui me méprise à grands coups de ''Penses-y même pas!'' et de ''Tu n’y arriveras jamais !''


À toi, qui semble tout connaître de moi alors que tu n’en sais rien, à cette voix rauque et cruelle qui me crache dessus comme la pire des pourritures, à celle qui répète encore et encore, que mes efforts sont vains et sans valeur…


J’ai des petites nouvelles pour toi, des petites nouvelles pour vous toutes…


Ma tête et mon coeur n’ont plus de place pour vous. J’ai beaucoup mieux à faire qu’écouter vos mesquineries et vos idées noires. 


J’ai d’autres voix à entendre, beaucoup plus mélodieuses, harmonieuses et radieuses.


Je leur laisserai toute la place.  Place aux voix qui sauront me guider, me réconforter, me faire cheminer, m’encourager et avancer. 


Bienvenue aux voix de coeur, bienveillantes, qui sauront m’apporter douceur, confiance, amour et liberté. 


C’est l’écho de ces voix que je désire entendre, encore et encore, chanter à mes oreilles, bercer mes nuits et apaiser mes peurs. C’est le murmure de ces voix qui saura m’accompagner dans les moments les plus sombres, m’apportant lumière et confiance.   


Il leur arrivera peut-être parfois de crier, afin de s’assurer que j’entende bien leurs messages, que je ne passe pas à côté de leurs précieux conseils. Ces voix seront les miennes, mes voix du coeur. Celles que je puiserai au plus profond de mon être et qui me permettront d’être qui je suis, le personnage principal de mon histoire, la femme libre et créative que je suis, celle qui a ce besoin de vivre intensément, selon ses valeurs, ses convictions, ses besoins.


Alors voilà… place à la plus belle des symphonies; la mienne.


jeudi 3 août 2017

Puisque le temps, lui, n'attend pas...

En ce petit matin tranquille, j'ai eu envie de partager avec vous un billet que j'ai écrit il y a quelques années sur mon blogue Pantoufles et escarpins. Peut-être parce que je réalise de plus en plus à quel point le temps file... Probablement parce que mes 2 enfants viennent de terminer le primaire et le secondaire, et que cette année de congé, prise pour travailler sur mon entreprise, tire à sa fin ! Alors voici:

Le temps file, se faufile, se défile... Il poursuit son parcours sans jamais s'arrêter, nous surveillant du coin de l'oeil, sourire en coin, montre à la main. Le temps court...pris de panique, crie au feu et se pousse. Le temps ne fait que passer à la vitesse lumière, foudroyant sur son passage ceux qui n'ont su le défier.

Puisque le temps, lui, n'attend pas après le bonheur...il fait ce qu'il a à faire, de seconde en seconde, sans se poser de questions. Il garde sa vitesse de croisière et se fond dans le décor...pendant que certain le regarde passer sans crier gare. 

Puis, il frappe...parfois fort, causant la pire des tempêtes, celle qu'on n'a pas vu venir. Il nous surprend sournoisement, sans avertir, engouffrant avec lui nos plus beaux rêves d'avenir. Le temps nous a glissé entre les doigts, s'est enfuit à vive allure et ne reviendra pas. 

Alors...qu'attendons-nous pour défier le temps et vivre intensément chaque moment qui nous est offert? Puisque le temps, lui, n'attend pas...il n'en tient qu'à nous de vivre la vie dont on a droit. N'attendons pas le bonheur, créons-le, ici et maintenant. Une parole, un geste, un sourire...et on va changer le monde, une seconde à la fois. 

Quelle est votre recette pour profiter du moment présent ?

vendredi 27 janvier 2017

Passer en mode benne à ordures

Photo: Dave Shea, Flickr
Ce matin fut un matin parmi tant d'autres...vous savez, un de ces matins où tout semble ne pas aller comme sur des roulettes, plus t'es pressé moins ça roule ?


J'avais un rendez-vous important dans un autre secteur de la ville. Je suis allée reconduire les enfants, puis mon mari au travail. J'étais comme on dit, sur le gros nerfs...pour plusieurs raisons dont je vais vous épargner.


Après avoir déposé mon mari, je me suis retrouvée dans une petite rue bien à l'étroit dans le vieux Hull, un sens unique, emmitoufflé dans les bancs de neige. Devant moi, un camion à ordures s'affairait à ralentir mon air d'allée...bien décidé à faire de moi l'esclave de sa routine hebdomadaire !


Un petit chemin de travers m'appelait...une fraction de seconde plus tard et j'y aurais laissé ma trace, emportant avec moi mes soucis et le noeud dans ma poitrine. Mais j'en ai décidé autrement. 


Je me suis plutôt dit: ''Et si je passais plutôt en mode benne à ordures ?''

Après tout, mon rendez-vous n'était qu'une heure plus tard... Alors, c'est ce que j'ai fait. Je suis passée tout bonnement en mode benne à ordures. J'ai éteint la radio, pris une grande respiration, et observé le garçon qui, d'un geste machinal, enfilait les poubelles une à une vers leur destinée. Je me suis demandé comment était sa vie...je l'ai trouvé courageux de faire un tel métier.


J'ai remarqué les maisons en décrépitude, et je me suis dit qu'elles étaient probablement symboles de fierté de leurs occupants, malgré la peinture défraîchie et les escaliers un peu croches.

J'avançais à la vitesse benne à ordures et j'aimais ça!  J'ai alors senti le noeud commencer à se défaire, dans ma poitrine, à mesure que les déchets étaient portés à leur dernier repos.


Un peu comme si je me débarrassais de mes petits déchets intérieurs...en prenant mon temps, tout simplement.   En m'arrêtant à chacune des poubelles...y abandonnant en chemin mes petites crottes au coeur!


Et lorsque le camion s'est aventuré sur une route passante, je l'ai dépassé en souriant au chauffeur, qui en descendait. Pour le remercier.


Et vous ? Êtes-vous passés en mode benne à ordures, aujourd'hui ?