jeudi 3 août 2017

Puisque le temps, lui, n'attend pas...

En ce petit matin tranquille, j'ai eu envie de partager avec vous un billet que j'ai écrit il y a quelques années sur mon blogue Pantoufles et escarpins. Peut-être parce que je réalise de plus en plus à quel point le temps file... Probablement parce que mes 2 enfants viennent de terminer le primaire et le secondaire, et que cette année de congé, prise pour travailler sur mon entreprise, tire à sa fin ! Alors voici:

Le temps file, se faufile, se défile... Il poursuit son parcours sans jamais s'arrêter, nous surveillant du coin de l'oeil, sourire en coin, montre à la main. Le temps court...pris de panique, crie au feu et se pousse. Le temps ne fait que passer à la vitesse lumière, foudroyant sur son passage ceux qui n'ont su le défier.

Puisque le temps, lui, n'attend pas après le bonheur...il fait ce qu'il a à faire, de seconde en seconde, sans se poser de questions. Il garde sa vitesse de croisière et se fond dans le décor...pendant que certain le regarde passer sans crier gare. 

Puis, il frappe...parfois fort, causant la pire des tempêtes, celle qu'on n'a pas vu venir. Il nous surprend sournoisement, sans avertir, engouffrant avec lui nos plus beaux rêves d'avenir. Le temps nous a glissé entre les doigts, s'est enfuit à vive allure et ne reviendra pas. 

Alors...qu'attendons-nous pour défier le temps et vivre intensément chaque moment qui nous est offert? Puisque le temps, lui, n'attend pas...il n'en tient qu'à nous de vivre la vie dont on a droit. N'attendons pas le bonheur, créons-le, ici et maintenant. Une parole, un geste, un sourire...et on va changer le monde, une seconde à la fois. 

Quelle est votre recette pour profiter du moment présent ?

mardi 25 juillet 2017

Briller





Je dois vous avouer une chose...je n'ai jamais aimé être le centre d'attention. Dans les bars, ce n'était pas moi qui dansait sur les colonnes de son, chantait à tue-tête ou me pavanait au beau milieu du plancher de danse. J'étais plutôt discrète, préférais jaser et observer qu'être sous les projecteurs. Pourtant, j'avais une vie sociale plutôt remplie et j'adorais être entourée d'amis et faire de nouvelles rencontres. 

Il m'est arrivée de me dire: ''Décoince-toi, fille !  Vas-y sur la colonne de son, chante-la ta toune préférée, toi qui aime chanter !'', mais...trop souvent, la gêne l'emportait et j'en souffrais en silence.  Manque de confiance, peur du jugement...

Avec les années, je me suis améliorée. Je me donnais des défis et je les relevais avec brio, fière. C'est de cette façon que je fonctionne...en m'obligeant de me mettre dans des situations qui me sortent de ma zone de confort. Comme cette fois, lors de mon arrêt de travail en 2011.À l'aube de ma quarantaine, j'ai fait du jogging dans le quartier, vêtue d'un costume d'écossais soufflé, coiffée d'une perruque orange et d'un béret.  Ma fille m'a accompagnée et trouvait ça très drôle ! Pas mal plus que mon ado qui décida plutôt de rester à la maison! Aussi folle que j'ai dû avoir l'air, en ce début octobre (même pas proche de l'Halloween), ça m'a aussi fait un bien fou.  J'ai décidé ce jour-là que ce que les autres pensaient m'importait peu. J'avais envie de m'éclater un peu, et si je faisais sourire, tant mieux ! Sinon, tant pis.

Aujourd'hui, j'ai choisi de briller.  Briller, c'est croire en soi, se mettre en avant-plan et vivre ses rêves à fond la caisse.  Briller, c'est arrêter de se soucier de ce que les autres peuvent bien penser, ce qui ne permet qu'assombrir notre lumière et nous empêcher d'avancer. Car dans la noirceur, il est plus difficile de mettre un pied devant l'autre, n'est-ce pas? On a beau avoir les yeux grands ouverts, on n'ose pas avancer de peur de se blesser ou de tomber sur le grand méchant loup de notre enfance (qui aujourd'hui,on s'entend, peut se présenter sous bien d'autres formes!)

Briller, en se le répétant  tous les jours, en l'écrivant sur un tableau, dans un agenda, une note auto-collante... Il y a tellement de façons de briller!  À chacun de trouver la sienne, de trouver son étincelle et en faire un feu d'artifices.  Un premier pas, un sourire, un geste, un coup de téléphone, une invitation, une action qu'on a tendance à remettre...

Mes bijoux sont pour moi une source insatiable de créativité et sont devenus pour moi ma véritable étincelle. Mais c'est beaucoup plus que ça.  Les rencontres, qu'ils me permettent de faire, le bonheur qu'ils procurent aux autres, chaque commentaire en lien avec mes bijoux, c'est en plein coeur que je les reçois. Et j'aime bien penser qu'à travers mes bijoux, quelqu'un se permet de briller, se mettre en avant-plan, en y trouvant une signification spéciale, en tombant en amour avec une de mes créations, en se faisant plaisir et en étant fière de le porter. Que ce soit pour aller danser sur une colonne de son, se présenter à une entrevue pour un nouvel emploi, une soirée romantique ou entre amis,  mon étincelle devient la vôtre et je suis tellement fière de faire partie de ces moments où vous avez choisi de briller à votre tour. Merci !

De quelle façon allez-vous briller aujourd'hui ?

Hélène






 Capteur de rêve, cristal Swarovski



vendredi 14 juillet 2017

La croisée des chemins

J'ai toujours aimé les chemins de fer...même si, enfant, je rêvais souvent que j'étais couchée sur les rails et que je n'arrivais plus à bouger, alors que j'entendais au loin, le sifflement du train qui approchait !

En fin de semaine dernière, en vacances avec mes parents, je suis allée me promener seule en voiture. Le GPS ne m'a pas amenée là où je voulais aller au départ...mais peut-être que le destin a voulu que je me retrouve à cet endroit, au beau milieu de nulle part, à cette croisée des chemins. 

Des champs, un ciel bleu, une voie ferrée...et le silence. Je ne pu m'empêcher d'arrêter la voiture et aller marcher sur les rails. Seul le chant des oiseaux entrecoupait le silence comme pour le rendre encore plus beau !  

Depuis le début des vacances des enfants, le silence ne m'était plus très familier, voyez-vous. Alors j'en ai profité pour faire le plein ! Et j'ai réalisé à quel point je ne prenais pas assez le temps de vivre ces moments à fond. S'arrêter, regarder, respirer. 

Et cette croisée des chemins...ce signal m'appelait. Je me retrouvais là, physiquement à la croisée des chemins. Et mon coeur s'y est  accroché comme un prisonnier en cavale, à bord du train qui le mènera vers sa vie nouvelle, rempli d'espoir. 

Quel chemin prendre ? Quelle voie nous interpelle ? On ne le sait pas toujours, mais notre petite voix intérieure, elle, le sait. Elle crie très fort, pourtant ! Mais on ne l'écoute pas toujours, n'est-ce pas ?  

Alors je me suis dit qu'à partir de maintenant, plusieurs fois par semaine, j'allais partir en cavale au beau milieu de nulle part et me laisser guider non pas par le GPS mais par mon intuition, par mon coeur. Je partagerai avec vous des photos de ces cavales, à l'occasion.

Je ferai le plein de silence, regarderai la vie qui se trame tout autour, et prendrai le temps d'écouter ma petite voix intérieure, celle qui hurle à tue-tête et ne demande qu'à être écoutée. Et je trouverai ma voie...celle qui m'interpelle  et qui fera de moi la personne que j'ai enviée, que j'ai laissée trop longtemps cachée à l'intérieur de moi. 





 

La fiesta de ses 12 ans



L'organisation d'une fête n'est pas toujours de tout repos. Surtout quand la perfectionniste en soi décide de prendre le dessus. Cette année, pour la fête de ma fille, j'ai décidé de faire ça simple...en ne fêtant pas sa fête à la maison !  On allait juste avoir  une petite demie-heure à tuer à la maison avant notre départ pour le resto...question de faire changement du 'sleep-over'-pizza-cinéma maison de l'an dernier (lire ici: orteil ensanglanté lors de la course de sac de café, somnambulisme d'une qui a terrorisé toutes les autres, blessure à la lèvre d'une  après avoir reçu en plein visage un objet lancé par celle qui croyait avoir vu l'exorciste en personne !)

Ma fille rêvait d'une fête mexicaine. Je me suis alors mise en mode fiesta et fait une réservation dans un bon resto mexicain, sur la terrasse. Parce qu'il allait certainement faire beau et chaud, en ce 2 juin ! 

Et là, le souci du détail m'a rattrapée. J'ai parcouru une bonne partie des magasins à aubaines de la ville à la recherche de chapeaux mexicains, de fausses moustaches et bien entendu, d'une piñata. Piñata  en main, il fallait maintenant trouver de quoi la 'farcir'...et penser à l'endroit où se déroulerait son carnage. Après tout, nous n'allions quand-même pas faire ça au restaurant ! 

Le jour J, j'avais un petit rendez-vous d'affaires. Les heures étant comptées, je n'avais plus beaucoup de temps pour les préparatifs de dernières minutes. Une fois les bonbons achetés en vrac, je me suis précipitée au magasin d'escomptes pour quelques ballons. Alors là, coup de foudre !  Un ballon gigantesque en forme de moustache ! 12,00$...pour un ballon.  Je me suis dit qu'un bouquet de ballons m'aurait coûté aussi cher, sinon plus, et comme il n'y avait aucun ballon approprié pour une vraie fiesta, je n'ai pas été difficile à convaincre. Ce ballon était juste...parfait !

Je suis sortie fièrement du magasin avec ma grosse moustache en main, attachée après un joli poids. J'avais un plan en tête: tenir le ruban court, marcher vite vers la voiture et y glisser soigneusement la moustache. Vous me voyez venir, là, hein ?  En effet,  le vent en décida autrement... Une fraction de seconde après ma sortie du magasin, une bourrasque de vent vint arracher la moustache de son ruban, me laissant en plan avec seul le joli poids dans les mains.  Nul besoin de courir après ma moustache (et par le fait même, avoir l'air encore plus folle !).  La moustache est allée terminer sa course folle dans un arbre, une cinquantaine de mètres plus loin !

Un flot d'émotions me rattrapa...ce ballon m'avait quand-même coûté 12,00 $  ! Plutôt loufoque, comme situation, non ? Heureusement, ils m'ont préparé un autre ballon sans frais, puisque la commis n'avait pas attaché le ballon assez solidement.  Je ne sais pas combien de temps la moustache est restée dans l'arbre...mais elle y est restée au moins tout le temps que j'ai été à l'épicerie acheter de quoi faire mes cupcakes  piñata !

 Pour notre petite demie-heure avant le resto, j'avais monté un photobooth avec accessoires mexicains. Les filles se sont bien amusées !  Notre arrivée au resto s'est fait dans le plus grand éclat, avec nos sombreros, moustaches et  piñata ! Bien sûr, il faisait si froid que l'option terrasse était hors de question.   On a fait sourire les clients et on a mis de l'ambiance dans le resto !  Après un copieux repas suivi du dessert combien trop sucré (mais joli !), on a décidé d'amener la piñata à la plage. On la lançait dans les airs et à tour de rôle, les filles lui donnait un coup de pieds jusqu'à ce que les petits sacs de bonbons se répandent au sol, à leur grand bonheur.  C'était beau à voir, au coucher de soleil !
Verdict: fête réussie !  Mais simple ?  Pas tant que ça, finalement ! C'est bien moi, ça...mais je me console en me disant que ça achève.  Ou pas ?  Je me suis déjà essayée en lui annonçant que sa prochaine fête d'amies allait être pour son 'Sweet 16'...mais avec la réaction que j'ai reçue, pas certaine que ce sera le cas !



mercredi 19 avril 2017

Ces naufrages




Ces naufrages, en temps houleux...ceux que l'on fait en ramant à contre-courant, en perdant le nord, en tentant d'affronter les tempêtes...

Ces naufrages, en période de grand vent, qui nous font dériver de notre trajectoire initiale, nous bousculent, nous écorchent au passage, nous jettent une poignée de sable aux yeux et font en sorte que tout devient vague et semble maintenant hors de portée...

Ces naufrages font de nous qui nous sommes. Ils sont parfois nombreux, dans une vie. Des petites bourrasques au tsunami, ils feront surface au moment où on s'y attend le moins. 

Mais de ces naufrages, naissent l'expérience, la confiance et la résilience. Ils nous forgent, nous endurcissent, nous adoucissent aussi, nous guident, nous redonnent même la vie, alors qu'on pensait l'avoir vue filer entre nos doigts. 

Ces naufrages nous donnent un second souffle, une seconde chance, et le vent dans les voiles pour  affronter les prochaines tempêtes. On ressort de chaque naufrage un peu plus fort, mieux équipé et prêt à refaire surface en se tenant la tête hors de l'eau.  

La tempête finit toujours par s'apaiser...toujours. Même le pire des tsunamis, avec son flot d'émotions, se retire vers le large et laisse place au calme. 

Il peut être long de reprendre son souffle et émerger de ces naufrages, mais en prenant une respiration à la fois, aussi petite qu'elle puisse être, on se donne la chance de voguer vers des eaux plus calmes, plus sereines,  vers de nouveaux horizons.

Hélène xx




   

                                
                                       
               

vendredi 10 mars 2017

Le coup de foudre




Photo: Pexels
J'ai eu quelques coups de foudre, dans ma vie. Vous savez, quand nos yeux se posent sur lui et qu'une force supérieure nous empêche de continuer notre route vers l'endroit où on devait aller au départ (où ça, déjà ?!) On ne peut s'empêcher d'y toucher, de l'observer sous toutes ses coutures et le souhaiter ardemment prendre place dans notre nid douillet, à nos côtés, pour l'éternité ! Notre coeur se met alors à battre la chamade dans notre poitrine, on a beau tenter d'aller voir ailleurs, on y revient toujours et tout ce qu'il y a autour semble moche et sans intérêt...plate, plate, plate.

Ça m'est arrivé encore cet après-midi...avec la petite jupe noire qui me faisait de l'oeil à son tour. Elle est tenace, celle-là, je vous l'assure !  Depuis vendredi dernier, elle s'est essayée à deux reprises plutôt qu'une...et elle a bien failli m'avoir. Notre contact a été plus intime, aujourd'hui...puisque j'ai osé la glisser tout doucement devant moi, et là, ce fut plutôt douloureux comme expérience. Car comble de malheur, elle était affichée en solde ! Une vraie honte, de laisser cette beauté fatale en plan...à attendre de trouver l'âme soeur qui s'avèrera malheureusement ne pas être moi ! 

Elle était en solde, au prix dérisoire de 29,99 $ à 70 % de rabais, et je l'ai laissée là...tout bonnement. Je suis sortie de la boutique sans oser regarder derrière, de peur de retourner me jeter dans ses fringues. Une fois le seuil de la boutique franchi, j'ai eu le sentiment d'avoir battue à plates coutures (c'est le cas de le dire !) cette envie folle de faire une dépense compulsive. Et c'est à ce moment que j'ai eu une pensée pour mes petites bottes rouges...

Fashionista en cavale
Ces bottillons à talons aiguilles en velours rouge vif, avec de jolis petits boutons sur le côté...ceux-là même qui m'ont fait craquer il y a plus d'un an sur le web et qui en quelques clics, deux temps trois mouvements, sont devenus à moi ! Le problème, c'est que du haut de mes 5'9, je n'ai pas hérité du talent de ma 'moyenne' soeur pour marcher avec des talons aiguilles...alors pourquoi diable m'être acheté ces bottes ? 

Peut-être pour accompagner le manteau de printemps aux manches trop courtes que j'ai commandé en même temps, avec le chandail de style grand-mère, et la jolie tunique bleue indigo qui est arrivée à destination déchirée au beau milieu du dos ! Sans oublier de mentionner que les belles petites bottes là, et bien elles étaient aussi déchirées à 2 endroits ! Non mais quelle histoire...

Pourquoi n'aie-je pas retourné le tout ? Parce qu'après avoir essayé à plusieurs reprises d'envoyer un courriel au site de vente chinois, et ce, sans succès à cause de problèmes 'techniques' sur le site, je me suis découragée, et je me suis dit que le manteau, j'allais tout simplement lui retrousser les manches plutôt que passer mon temps à tirer dessus, que j'allais cacher les petites déchirures à l'aide d'un Sharpie rouge et que j'allais soudainement me trouver des talents de couturière et tenter de sauver l'avenir de ma tunique !

Photo: Pexels
Verdict: j'ai porté le manteau 2 fois, le chandail style grand-mère 1 fois, la tunique est toujours déchirée dans le fond de mon garde-robe et mes petites bottes rouges...bien juchées sur une tablette, juste au bord, menaçant de venir me crever un oeil chaque fois que je glisse la porte du garde-robe. Aie-je besoin de dire que je ne les ai JAMAIS portées ? Et qu'elle n'ont pas eu droit à la thérapie du Sharpie rouge non plus... C'est ma 'moyenne' soeur qui va être contente de les porter au printemps (je l'entends ici en train de jubiler !)

Bref, si j'ai laissé la petite jupe noire en boutique, aujourd'hui, c'est que je me suis dit: ''Wo, là...poses-toi la question...en as-tu vraiment besoin ? L'aimes-tu au point que tu vas la porter pour genre, l'éternité comme tu l'avais souhaité au premier regard ?''  Peut-être que si j'y retourne une troisième fois, qu'elle me fait toujours de l'oeil...là, ça se peut que je lui fasse une petite place dans mon garde-robe. Mais je vais avoir pris le temps d'y penser, de l'essayer et de l'aimer encore plus !
Vous est- il arrivé de faire des achats coup de foudre et le regretter par la suite ? 





vendredi 24 février 2017

Elles...des plumes à mes ailes




Photo: Fashionista en cavale

Elles sont plusieurs...

À avoir occupé une grande place dans ma vie, à m'avoir inspirée, secouée dans les moments où j'en avais besoin sans le savoir. Elles m'ont soutenue dans des moments de détresse, fait rire aux larmes alors que la tristesse semblait prendre toute la place. Elles m'ont encouragée dans mes projets les plus fous, laissée partir au bout du monde cet automne de '99 les yeux remplis d'amour, d'amitié et d'espoir. Elles ont été là plus que jamais à ce moment de ma vie...sans pourtant pouvoir l'être physiquement. Elles ont été là à mon retour,  à écouter mes aventures...  mes mésaventures, aussi  !


Elles ont su retenir certaines paroles à l'occasion, les déballant au moment venu, parfois avec grâce, parfois un peu tout croche, mais toujours avec authenticité et respect. À maintes reprises, elles ont ajouté des plumes à mes ailes, en me donnant la poussée et la confiance nécessaire pour prendre mon envol.

Elles m'ont réconfortée lors de mes peines d'amour (et Dieu sait qu'elles ont été nombreuses !), m'ont accompagnée lors de soirées bien arrosées sans oublier de prendre de mes nouvelles le lendemain. Elles ont été solidaires, solides, ancrées, tant dans mon cœur que dans leurs valeurs. Elles m'ont aidée à devenir qui je suis, sans le savoir, en étant elles-mêmes, en faisant partie de ma vie et en me laissant faire partie de la leur. Je leur en suis tellement reconnaissante ! Quelle chance de les avoir croisées sur ma route, quelle bénédiction de les savoir toujours tout près, à un coup de fil, une touche de clavier.

Ma mère, mes sœurs, mes amies, ces femmes au grand cœur et d'une générosité hors du commun, merci de faire partie de ma vie. Merci pour cette solidarité féminine, qui est d'une richesse inestimable.

Ces rencontres n'ont pas lieu par hasard...chaque personne se présente sur notre chemin pour une raison, au bon moment de notre vie. Il nous arrive de faire routes à part, puis nos chemins se croisent à nouveau quand on s'y attend le moins. L'amitié est précieuse, vitale...prenons-en soin à notre tour. Soyons solidaires, dans les bons moments mais aussi dans les plus difficiles...







Kaya (petite soeur) bijoux transformable
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